L’HISTOIRE POLITIQUE DE LA RÉGION DE MBOINKOU.
Le Mboinkou est la onzième région de Ngazidja juste après le Dimani et le Hamanvou en termes de nombre d’Habitants. Elle compte en son sein 8 villages et demeure dépourvue de tout avantage en matière d’infrastructure administrative issue de l’Etat.
A part les petits immeubles construits par Saïd Mohamed Cheikh aux années 1970 ( État civil, Dispensaire et l'école primaire) Chezani qui est le Chef lieu de cette région, à l'instar de toutes les régions, a pu développer certaines choses en dehors de l'État. Ils ont électrifié la région et installé le réseau téléphonique dans toute la région grâce à l'aide colossale de la diaspora mboinkounienne de France.
Par ailleurs, C’est la seule région de Ngazidja qui n’a pas encore eu un ministre au niveau du gouvernement de l’Union de 1975 à nos jours. En revanche 2 jeunes cadres ont été nommés ministres par les gouvernements des Midjidjengos de Ngazidja par Elback et Abdouloihab.
A part les petits immeubles construits par Saïd Mohamed Cheikh aux années 1970 ( État civil, Dispensaire et l'école primaire) Chezani qui est le Chef lieu de cette région, à l'instar de toutes les régions, a pu développer certaines choses en dehors de l'État. Ils ont électrifié la région et installé le réseau téléphonique dans toute la région grâce à l'aide colossale de la diaspora mboinkounienne de France.
Par ailleurs, C’est la seule région de Ngazidja qui n’a pas encore eu un ministre au niveau du gouvernement de l’Union de 1975 à nos jours. En revanche 2 jeunes cadres ont été nommés ministres par les gouvernements des Midjidjengos de Ngazidja par Elback et Abdouloihab.
On nous disait souvent que la région de Mboinkou ne possédait pas de cadres susceptibles d’assumer des responsabilités étatiques. Le Mboinkou a toujours vécu sous l’ombre de deux grandes régions limitrophes à savoir le Mitsamiouli et le Hamahamet. Elle fut représentée à plusieurs reprises par des étrangers à l’assemblée nationale jusqu’au jour où Mohamed Taki Abdoulkarim a désigné Djoumoi M’madi alias Dini originaire de Nioumamilima comme député.
Il n’y a pas eu de consultation mais à cette époque en (1979) on nous a imposé Mr Dini car il était le plus diplômé selon Taki avec un niveau de troisième. Effectivement le premier bac de la région date de 1978. En 1982 Mouzaoir fut élu député de la région sous le règne d’Ahmed Abdallah Abderemane et réélu en 1987 sous ce même régime. Avec ce député la région commençait à avoir une autonomie et a vu augmenter le nombre de bacheliers.
L’arrivée de Djohar au sommet de l’Etat en 1990 a propulsé certains jeunes cadres notamment Ali ABDOU MDAHOMA, qui fut nommé conseiller à la présidence de la république le 9 avril 1990 dans le premier cabinet de Papa djo. En 1993 Bendjad ISMAIL fut nommé DG des services des aides et en 1995 Mansouri MANSOIB fut également nommé dans cette société d’Etat en tant que directeur général. Ces nominations ont servi de leçons aux jeunes de Mboinkou qui ont compris qu’on peut devenir un grand responsable en ayant des diplômes.
Il fallait attendre 2005 (Saïd ABDOU DJAE) et 2007 (Soilih Adabi) pour voir ces deux cadres devenir respectivement ministres (commissaires) d’Elback et d’Abdouloihab. Youssouf SOILIH dit Caisse de Hantsindzi fut député également à l’époque de Djohar. Feu Mohamed Mansoibou alias Ibrahim Mansoib fut député sous le régime de Djohar. Mohamed SAANDI de Ndroudé et Chéha M’MADI DAOUD furent députés à l’assemblée nationale. Le premier sous le régime de Taki et le dernier sous le régime d’Azali ASSOUMANI.
Globalement, la région s'est émancipée en matière de politique à partir des années 1990 surtout avec l'instauration de la démocratie par le président Saïd Mohamed Djohar. Celui-ci fut le premier à responsabiliser des jeunes cadres issus des régions jadis marginalisées. C'était les points forts du régime du Feu président Djohar. Il sut briser les tabous qui consistaient à faire croire aux gens que seuls les enfants des grandes villes ou issus de la bourgeoisie pouvaient gérer un ministère ou une société d'Etat.
Globalement, la région s'est émancipée en matière de politique à partir des années 1990 surtout avec l'instauration de la démocratie par le président Saïd Mohamed Djohar. Celui-ci fut le premier à responsabiliser des jeunes cadres issus des régions jadis marginalisées. C'était les points forts du régime du Feu président Djohar. Il sut briser les tabous qui consistaient à faire croire aux gens que seuls les enfants des grandes villes ou issus de la bourgeoisie pouvaient gérer un ministère ou une société d'Etat.
Ikililou Dhoinine et Mouigni Baraka vont prêter serment les 23 et 26 mai 2011 et on verra si le Mboinkou figurera parmi les régions qui se partageront le gâteau.
Le rédacteur en Chef du Blog
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